Ingénieur passionné de nature, j’aime raconter notre planète bleue grâce à la beauté des paysages vus du ciel.
Comment tout a commencé…
J’ai 10 ans et je suis un petit curieux passionné de sciences. J’écoute les histoires d’un oncle qui travaille dans une centrale nucléaire : un lieu très important pour les gens de la région, car on y trouve du travail et c’est là qu’on fabrique notre électricité avec l’atome. Mais c’est un lieu secret, empli d’énigmes car n’y entre pas qui veut, alors ça pique ma curiosité et j’ai envie de m’y rendre…
Armé d’une souris d’ordinateur, je décide d’explorer l’endroit mystérieux grâce à Google Earth. Jouant de la molette pour zoomer, je note les précieuses coordonnées géographiques, recopie l’échelle puis sauvegarde des images. Je suis stupéfait : l’usine à électricité se trouve juste au bord de l’estuaire de la Gironde, ce fleuve gigantesque qui doit sa couleur marron à la masse de sédiments qu’il brasse.
J’imprime ce trésor photographique. C’est mon tout premier travail d’édition de photographies aériennes. Je retourne voir mon oncle pour qu’il continue de me raconter son histoire, et que je comprenne le rôle capital de l’eau dans la production d’électricité…
Faire le tour du monde en bicyclette de l’esprit
Grand curieux, je fais des études de sciences le jour pendant que je m’évade dans l’immensité du savoir disponible sur Internet la nuit. Durant mes études d’ingénieur, je découvre la magie des « Systèmes d’Information Géographiques ». Une expression barbare pour désigner ce qui se cache derrière Google Earth que j’explore déjà depuis des années. L’ordinateur est ma « bicyclette de l’esprit« , pour reprendre la formule de Steve Jobs. Je participe à la COP23 à Bonn : la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique puis je fonde une entreprise de taxis électriques.
Au cours de ces expériences, j’approfondis ma passion pour la géographie, les cartes et la toponymie. La toponymie, c’est donner un nom à un morceau de terre. C’est quelque chose qui me vient de ma famille : pour mes parents, vignerons et propriétaires terriens, chaque parcelle de vigne a un nom qu’il est important de connaître pour se repérer et se déplacer de l’une à l’autre.
Partager des images pour faire connaître les richesses de la planète
Armé de connaissances en sciences et d’une aptitude à manipuler les informations numériques, j’ai choisi de mettre à profit mon expérience pour faire profiter le plus grand nombre des techniques qui nous permettent d’appréhender notre planète.
À notre époque moderne où les images foisonnent, une multitude de satellites et d’avions photographient en permanence notre planète sous toutes ses coutures ! Ces clichés, réalisés par des robots, permettent de prédire la météo, les phénomènes naturels ou de maîtriser l’urbanisation. Ces clichés sont très nombreux, et par essence, n’ont pas d‘intérêt artistique. Mon travail consiste alors à explorer cette masse d’images pour en imprimer sur du papier quelques heureux élus. Mon intention est simple : raconter l’histoire et la fragilité de notre planète, telle qu’on peut l’apprécier dans l’instant éphémère que nous traversons.
Mes mentors
Yann Arthus-Bertrand : pour l’ensemble de son œuvre et sa volonté de montrer au monde la beauté de la planète en la survolant.
Frédéric Courant et Jamy Gourmaud : oui, les présentateurs de l’émission « C’est Pas Sorcier ! » ont été mes premiers professeurs de sciences avant que je ne fasse des études d’ingénieur.
Jean-Christophe Victor : fils de l’explorateur polaire Paul-Émile Victor et géographe, il a été mon professeur particulier de géographie avec l’émission « Le dessous des cartes ».
Walt Disney : l’œuvre de cet artiste et entrepreneur m’a beaucoup nourri et continue de m’inspirer. Il m’a initié au pouvoir de raconter des histoires.
Jacques-Yves Cousteau : lui m’a fait découvrir l’univers de la plongée sous-marine et m’a donné de grandes leçons de storytelling.
Arthur Wannin : grand curieux et ami d’enfance parti trop tôt, il me guide encore aujourd’hui sur des chemins à explorer.
James Cameron : pour sa passion communicative de l’élément « eau », et son imaginaire profondément ancré sur cette planète.
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